Wiki Parodies et Fanfictions
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Salut, salut ! Vous voilà sur la toute première fanfiction de Samaya28 (anciennement Storm of Hope), donc moi.

J'espère qu'elle vous plaira... et n'oubliez pas de mettre un petit commentaire, même s'il est négatif, ça fait toujours plaisir ! par contre, qui dit négatif, dit constructif !

Un problème est survenu lors de l'analyse de l’infobox.


Prologue :[]

Lorsque l'on sait que sa vie n'est qu'un fil, on fait plus attention. Ce que je n'ai pas fait. Je ne m'en suis pas préoccupée et ma vie s'est déroulée normalement. Plus ou moins... mais finalement, est-ce qu'il faut que l'on se soucie plus de sa vie lorsqu'elle ne tient qu'à un fil ? Ou faut-il mieux laisser sa vie tranquille pour ne pas paniquer chaque jours en se levant ? à chacun sa façon de faire.

Le meilleur est de poursuivre le cour de sa vie, son fleuve, ses passions, ses talents. Il faut prendre le chemin que l'on invente, que l'on créer. C'est un choix compliqué, un croisement dans la vie, un bouleversement. J'ai mon choix, c'était le bon, j'en suis sûre.

J'ai fait mes choix, j'ai étudié mes droits, j'ai expérimenté le fil de ma vie, et peut-être morte j'aurais été mieux. Mais le démon que je suis aujourd'hui me plaît, et suivre mon chemin sur celui des Invisibles, mettre mes pieds dans les pas des autres, suivre leur destination, c'est pour moi franchir la ligne d'arrivée.

à toi, mon enfant que j'aurais tant aimé, ma petite Synha, je vais te raconter une histoire. MON histoire.

Ta mère, Ylma.


Chapitre I[]

10 ans - Suis ton chemin[]

Ylma marchait dans la grande cour pavée, l'esprit ailleurs. Elle n'était pas comme les autres filles de son âge (10 ans). Elle n'était pas obsédée par les garçons, le maquillage, et les robes. Même si elle était obligée d'en porter, elle s'habillait en fonction de son humeur. Si elle était joyeuse, elle prenait un ensemble qui allait bien, si elle était triste ou en colère, elle prenait la première chose qui lui tombait sous la main. Elle était aussi très rêveuse, et n'avait aucun ami. Mais ça ne la dérangeait pas, elle préférait imaginer des choses dans son coin. Elle était déjà au Niveau 4, grâce à son intelligence surpuissante.

Elle arriva en avance dans la classe et s'installa à sa table. Elle sortit un petit carnet et un stylo, et commença à écrire. Les mots sortaient de sa plume, et elle ne voyait pas le temps passer. Elle vivait à travers le personnage qu'elle inventait.

- Tu fais quoi ?

cette voix la fit sursauter, et elle rangea aussitôt son carnet. Elle tourna la tête. Une fille de sa classe était penchée par dessus son épaule. Elle était grande, blonde et avait de beaux yeux bleus-violets.

- Bonjour Sarah, enchantée de te rencontrer aussitôt. Tu connais la politesse ? Qui t'as permise de lire ce que j'écrivais.

- Hum... Sarah réfléchi, puis lui lança en reculant : moi même !

Ylma leva les yeux au ciel, et l'autre Elfe ne pu s'empêcher de lui faire remarquer quelque chose qu'elle entendait chaque jours :

- Pourquoi tu as des yeux violets ? Trop bizarre !

- Oh, arrêtez de me souler avec ça ! répliqua la jeune Elfe.

Une voix s'éleva derrière elles :

- Moi je les trouve beaux, ses yeux.

Elles se retournèrent, et virent Terif qui était adossé au mur du fond, nonchalant, comme d'habitude. Toutes les filles de Foxfire de Niveau 4 craquaient sur lui, mais aucune de ses prétendantes ne l'intéressait. Il aimait plus essayer de grapiller quelques informations sur Ylma que parler avec ses amis- pourtant nombreux !

- C'est vrai quoi, continua-t-il, on aimes pas les gens qui ne sont pas comme nous. Moi, je les trouves très intéressants. Et puis, tes yeux sont magnifiques, ils...

- Ils sont violets, c'est tout, coupa Ylma, gênée. Ils sont violets.

- Mais beaux, insista Terif.

Sarah serra les poings et jeta un regard haineux envers Ylma, puis elle tourna les talons et alla à sa place.

***

Cher journal,

je suis rentrée depuis quelques secondes, et j'ai filé dans ma chambre. Je ne peux pas voir ma famille, même en portrait ! (le jeu de mot est stupide, puisque tu sais bien que j'aime le dessin.) J'ai un frère à Exilium, et tout ça parce qu'il est dangereux, une mère pyrokinésiste que je n'ai jamais vu car elle fuit les Elfes et le Conseil, et un père qui est chez les humains. Je vis chez ma sœur qui est riche et célibataire. On pourrait penser que tout va pour le mieux, mais depuis peu elle voit un humain, et ils se fréquentent en secret. Moi je trouve ça génial, mais pas le Conseil, s'il l'apprenait, en tous cas. Ma famille est tordue, et je la hais. Je te dirais tout demain, je dois manger à 19h00 piles, et il est 18h54. J'ai six minutes pour descendre les six étages (il faut savoir que je suis au dernier étage...)

Bien à toi, Ylma.

***

Le lendemain, Ylma se réveilla vers 5h00. Elle soupira, se leva et fila dans sa salle de bain. Elle prit une robe noire avec des cuissardes rouges, et, en retournant dans sa chambre, pris sa cape qu'elle agrafa avec le blason des Jarfneyh. Ylma ne ressemblait absolument pas à sa famille. Ils étaient tous roux, avec des yeux bleu turquoise ou bleu ciel, et ils étaient petits. La jeune Elfe, elle, avait les cheveux blancs, des yeux violets était grande et fine. Elle se sentait différente. Elle était différente. Elle le savait. Et ça la blessait. Et chaque jour, elle essayait de se souvenir des moments ou elle avait été heureuse, vivante. Elle-même. Et tous ces moments, c'était quand elle était seule, loin de sa famille, en train de chanter ses chansons ou réciter ses poèmes dans la nature. Elle se souvenait de ces moments où elle dansait dans la forêt, et où les loups venaient la voir et elle partait avec eux dans les endroits sombres. Très sombres. Et elle n'avait pas peur. Un jour elle avait rencontré un jeune homme, blond, les yeux bleu glacier, grand. Il lui ressemblait un peu, juste un tout petit air de famille. Il ne devait avoir que quelques années de plus qu'elle. Son image ne l'avait jamais quittée, même si cela faisait plus de 4 ans qu'elle ne l'avait plus revu. Et son nom, elle ne l'avait jamais oublié.

Il s'appelait Keefe.

***

Ylma ne rentrait pas chez elle. Elle ne voulait pas voir sa sœur. Elle était dans la forêt, et, perdue dans ses souvenirs, elle s'assit. Elle entendit des chuchotements et se rapprocha des bruits. Au bout d'un moment, elle vit 5 Elfes assis en cercle sur l'herbe. Elle les connaissait, mais eux ne la connaissait sûrement pas. Il y avait Sophie, Linh, Tam, Dex et...

- Keefe ?!

Elle avait crié. Tous sursautèrent et tournèrent la tête vers elle. Keefe la reconnue et s'avança vers elle.

- Bonjour Ylma. ça fait longtemps qu'on s'est pas vu...

- Tu m'étonnes ! ça fait 4 ans.

- Déjà ? (Ylma opina du chef.) Déjà... Bon, tu connais mes amis, mais Foster et les autres ne te reconnaissent pas. Tu as tellement changé !

- Oui. J'ai trop changé. Beaucoup trop changé. Mais mon cœur, lui, n'a pas changé. Je t'aimerais toujours autant, frérot.

Chapitre II[]

10 ans- révélations[]

Le jour ou Ylma avait appris que sa famille n'était pas sa famille, elle avait fait énormément de recherches pour savoir qui étaient ses parents, si elle avait des frères et sœurs ou non. Un jour elle avait découvert Keefe. Ils se ressemblaient un peu, partageait les mêmes centre d'intérêts et étaient bien ensemble. Il lui avait parlé de ses parents, et elle avait reconnu le nom de Lady Gisela. Elle avait réussi à entrer en contact avec elle, et elle avait réussi à lui soutier les infos dont elle avait besoin. Et ça c'était confirmé, Lady Gisela était sa mère. Elle avait donc pensé que Lord Cassius était son père, ce qui aurait été logique, mais ce jour là, un homme de taille moyenne, cheveux blonds et les yeux bleus tranchants l'avait abordé. Il lui avait parlé et elle s'était reconnue en lui. Elle avait appris qu'il était Pyrokinésiste, ce qui avait confirmé ce qu'elle pensait. Ce gars, Fintan, était son père.

***

- Je ne vais pas rentrer chez moi, protesta Ylma.

- Mais Ylma ! Tu ne vas pas rester ici pendant toute la nuit ! la rabroua Keefe.

- Non, pas ici. Pas seule, en tous cas.

- Ôte-toi tout de suite cette idée de la tête, soeurette !

Ylma soupira, et son frère aussi.

-Toujours aussi têtue, lui dit-il en la prenant dans ses bras. Elle s'en dégagea doucement, et se leva.

- Oui, et toi aussi, Keefe.

ils soupirèrent encore une fois ☹️.

puis Ylma se dirigea vers Keefe, et l’embrassa sur les joues.

- Tu vas beaucoup me manquer. Demain est mon anniversaire 🎁. J’espère que tu viendras avec les autres !

- Promis !

Ylma opina du chef et courut hors de la forêt, et rentra chez elle. Elle n’eu aucun regard pour sa grande sœur, qui l’observait d’un regard noir. La jeune fille s’en moquait éperdument. Elle fila dans sa chambre, pris les fléchettes d’un jeu de fléchettes 🎯 et accrocha une photo de sa famille avant sa naissance au mur. Elle jouait aux fléchettes dessus. Ça l’amusait. La détendait.

***

Le lendemain, sa soeur arriva dans sa chambre, et lui tendit les clefs de la maison.

- Tient. Je te donne la maison toute la journée pour ton anniversaire ! Tu invites qui tu veux, quand tu veux ! Tu es libre !

- Oh merci !

Ylma sauta de joie et s'empara des clefs. Elle poussa sa soeur hors de la maison, et pria pour que Keefe et les autres aient reçu leurs invitations pour la grande fête qu'elle avait organisé de 23h00 jusqu'à 4h00 la veille.

Roobe

La robe de Linh !!

Elle s'habilla en vitesse et se maquilla légèrement, avant de descendre en vitesse lorsqu'elle entendit sonner. Elle ouvrit la porte sur un Keefe, une Sophie, une Biana et un Fitz, et aperçu Dex, Linh et Tam derrière.

- Hey salut ! vous allez bien ? Entrez !!

- Salut Ylma lança Keefe.

Roube

La robe de Biana

Tenue-de-crmonie-femme-chic-06 9

La robe de Sophie

Ensembles

Dex, Fitz, Keefe, Ylma, Sophie; Biana... ils y sont tous ! (ou presque)





***

à 23h00, les amis n'étaient pas encore couchés. Fitz était assis par terre, dehors, sur le balcon de la chambre d'Ylma. Cette dernière alla le rejoindre. elle s'installa à coté de lui, et ils restèrent silencieux un moment. Ils regardaient la lune, sans piper mot. La mère adoptive de la jeune Elfe disait souvent : "Si tu as un problème, regarde la Lune, tu sera moins seul(e)". Ylma aimait bien cette citation. Elle la trouvait très poétique, aérienne... très touchante. Fichue sensibilité !

- Bon, on va pas rester comme ça toute la soirée, lança-t-elle.

- Non, tu as raison. Au fait... il rougit. Tu as quel âge ?

- 14 ans... et toi ? Mentit-elle.

- 17 ans.

- Qu'est-ce que tu voulais me dire vraiment ?

- Non, laisse tomber.

Ylma ne força pas plus, et ils rentrèrent à l'intérieur.

Petite pause citations ![]

Si tu as un problème, regarde la Lune, tu sera moins seul(e)

— Mère adoptive d'Ylma


Tu n'es pas seule quand tu te lèves, le jour se réveille avec toi.

— merci THyLyAGDCP


Essaye d'être heureuse, ça vaut le coup

— soeur d'Ylma


Les étoiles te suivent, tu ne suis pas les étoiles.

— Ylma


Chapitre III[]

11 ans- Pourquoi moi ?[]

Ylma se leva comme d'habitude, sauf qu'elle n'était pas dans sa chambre. Elle était en plein milieu d'une forêt. Elle regarda autour d'elle. Se souvint des événements de la veille. Enfin, de presque tous. Elle se souvenait...

***

Une journée avant...

Courir. Courir. Ne pas regarder derrière. Ne jamais s'arrêter. Courir jusqu'à en mourir. Mais ne jamais ralentir. Courir. Mourir dignement. Ou survivre. Courir. Courir. Ne pas regarder le passé, ne pas regarder derrière elle. Ne jamais s'arrêter de penser au présent. Courir jusqu'à s'imaginer un futur. Ne jamais ralentir dans la course de sa vie. Courir. Peut-être mourir. Mais elle survivrait.

Pourquoi ils la pourchassait ? Elle n'en savais absolument rien. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle devait courir.

Courir pour rattraper sa vie.

Courir pour qu'elle n'arrive pas trop tard à son rendez-vous. avec qui ? Elle n'en savait rien.

Elle savait juste qu'elle devait courir.

Courir pour rattraper le fil.

***

Maintenant, tout était plus clair pour elle. Elle avait courut pendant 6h00 sans s'arrêter. Alors elle s'était écroulée, évanouie de fatigue. En plein milieu de l'herbe. Le bruit sourd et étouffé de son corps heurtant le sol lui revint. Elle n'avait pas eu mal. Juste un peu mal au cœur. Un pincement au coeur car elle savait qu'elle perdait de précieuses secondes, minutes ou heures, dans la course folle de sa vie. Son être lui criait de se remettre à courir ; mais elle n'en avait plus la force. Elle prit dans les dernières forces qui lui restait. Et appela Fitz par télépathie.

- Fitz !

- Ylma ? Qu'est-ce qui se passe ?

- Pourquoi ? Pourquoi moi ?

- Ylma... je ne sais pas.

- Alors il ne reste qu'une seule chose à faire... couper le Fil.

Chapitre IV[]

11 ans - je suis moi... ou je suis toi ?[]

Elle se réveilla brusquement, en proie à de terrible migraines. Elle se leva, mis ses bottes, enfila une tunique noire et sortit dehors. Son cœur battait la chamade.

Cela s'appelle l'angoisse...


Il avait froid. Le vent le piquait comme mille aiguilles. Il avait peur. Devant lui, elle se dressait, féroce. Ensanglantée.

Est-ce réellement ta mère ? Oui.



Elle se retourna, et le vit, sur le sol. En train de pleurer. De crier de désespoir : ma mère, morte, couverte de sang ! Et pourtant personne devant lui.

Encore une hallucination...


Il la vit, et courra vers elle. Il ne savait pas qui elle était, mais il se jeta dans ses bras. Elle se laissa faire.

Tu n'as plus personne.


Elle se dégagea doucement, et le regarda. Il n'avais pas changé. Elle savais qu'elle le connaissait. C'était... elle fronça les sourcils. Et lui aussi.

Il est moi, je suis lui...


Elle est moi, et je suis elle...


Chapitre V[]

12 ans - reviendras-tu un jour ?[]

Petite Notre de l'Autrice :

Bon, il est temps de faire entrer deux nouveaux personnages ! (je commence à me dire que trois c'est pas assez... MOUAHAHAHA !!!) Ce sont deux les deux personnages qui sont dans le chapitre juste au-dessus, deux personnages mystérieux !!! Je ne peux pas vous dire leurs prénoms, puisque... ben jsp pourquoi, enfaite ! mdrrrr ! BREF, sur ce, je vous laisse à la suiiiite !

P-S : merciiiiiiiiiiii pour tous les commentaires super sympa que vous avez laissé ! Je vous adoooooore ! Amaya.

La suite ! :

Chère [NOM CENSURE POUR DES RAISONS DE SECURITES.]

Je ne sais pas si tu te souviens de moi... je ne sais pas, je penses pas. Et pourtant... tu n'as jamais été là au bon moment, mais toujours près de moi, s'il m'arrivait quelque chose. Même quand tu étais en proie à des hallucinations, tu sais, près de chez toi... enfin bref, même quand tes hallucinations étaient profonde, tu réussissais à survivre, tu me donnais des conseils...

Et un jour, quelque chose nous à séparé. Je ne sais pas quoi, je ne sais pas qui, je ne sais pas où, je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi. Mais... je n'ai plus la force du tout. Juste assez pour t'écrire, et encore ! ma plume tremble. Peut-être est-ce le passage de transe entre la vie et la mort ? C'est sûrement cela... alors le but de ce message, tu le connais.

Ceci est mon chant du Cygne.

***

Cher [NOM CENSURE POUR DES RAISONS DE SECURITES.]

Je me souviens vaguement de toi, juste des souvenirs brisés... des fragments éparpillés dans ma tête, comme des milliers de bout de verre. Je me souviens bien de ces hallucinations, tu étais au bout de ta vie, mais je t'ai ramené à la raison... moi-même j'étais passé par là, avant. C'est une épreuve, je penses.

Ce qui nous a séparé... je ne m'en souviens pas. Juste que l'on me donnais des coups. Que je m'effondrais par terre. Que je croyais être morte... Je le connais si bien, ton message.

Bon chant du Cygne.

Belle vie à toi.

***

Elle regarda autour d'elle, ses sens plus aiguisés que jamais. Elle voyait bien que tous les regards étaient posés sur elle. Elle n'aimait pas être le centre de l'attention, aussi prit-elle son collier et le tendit au plus haut, le plus près de la lumière, pour qu'un talent d'Eclipseuse se manifeste. Rien. Comme d'habitude. Elle soupira et invoqua de l'Hydrombre, qui se chargea de la camoufler aux yeux de tous. Elle fit une moue quand Elle vit qu'Il la regardait. Encore. Comme toujours.

***

Il l'avait remarquée depuis des mois. Elle était... différente. Il lui sourit, et elle passa près de lui, en l'ignorant superbement. Il savait qu'elle l'observait, mais qu'elle ne voulais pas le montrer.

Il fit comme s'il ne l'avais jamais regardé, et s'assit à une table, à la table ou elle était assise. Ils n'eurent pas besoin de se parler. Ils se comprenaient rien qu'en se regardant dans les yeux.

Chapitre VI[]

12 ans - j'ai perdu le Fil[]

Jolie tête, petit minois bien mignon, les yeux bleus d'une biche, un extraordinaire chevelure rousse frisée. Une beauté incroyable. Une générosité incroyable.

Mais au fond... elle avait de la brume sur le cœur, elle ne se souvenais d'absolument rien.

Qui était sa famille ? Que faisait-elle là ? Pourquoi n'avait-elle aucun souvenirs ?

Elle n'avais aucune réponse. Et pourtant, elle continuait de chercher.

Elle continuait de jouer le rôle qu'on lui donnait d'un simple coup d'oeil. Rôle d'une personne tout à fait autre qu'elle-même.

Une fleur fragile, généreuse et gentille, simple et niaise.

Or... elle n'était pas ce genre de fille qui glousse en parlant d'amour ou qui s'enfuit en criant quand un escargot rampe sur le sol.

Elle était une fille forte, dangereuse, assez méchante mais surtout méfiante, une fille intelligente et pas dupe.

Mais le rôle qu'on lui donnais lui allait bien. Maintenant, les gens pensaient que le caractère des personnes apparaisse sur leur physique. Or, pour elle, c'était faux.

Elle s'appelle Siahnara, elle a 14 ans, et elle peux détruire le monde d'un simple claquement de doigts.

***

Il était grand, fort et imposant.

Pourtant si gentil... il serais incapable de tuer un personne, qu'elle soit bonne ou méchante.

Bon ou Méchant.

C'était un concept.

Toute personne avait sa part de bonté et sa part de méchanceté.

Les méchants, pour eux, étaient gentils. Et les gentils méchants. Et inversement.

C'était une question de point-de-vue.

Lui, n'était d'aucun coté.

Il n'était ni bon, ni méchant.

Rien de tout cela.

Et pourtant...

Il s'appelle Tarik, il a 17 ans, et il peut sauver le monde d'un claquement de doigts.

Chapitre VI[]

13 ans - J'aimerais tant vous revoir...[]

Ylma se recroquevilla sur le sol, et laissa couler ses larmes.

- Ylma, tu es toujours là ? demanda Fitz.

- Oui... je suis là. Juste là.

- J'arrive.

La jeune fille se redressa tant bien que mal et attendit. Elle attendit que Fitz arrive, que les autres la retrouve. Elle attendit même la mort qui ne vint pourtant pas, pour son plus grand désespoir.

Sa vie n'étais que mensonges, haine et violence. Au diable sa famille, ses soi-disant "amis", sa vie, son Fil. Elle ne pouvait compter plus que sur Fitz, dorénavant. Lui lui avait toujours été fidèle. Il l'avait soutenue, aidée. Et il ne lui restait plus que lui.

- Ylma !

Une exclamation sortit la fille de ses pensées. Elle vit son ami courir vers elle, la prendre dans ses bras. Elle se dégagea doucement et dit :

- Je dois les retrouver.

- Hein ? Mais de... de qui est-ce que tu parles ? lui demanda Fitz.

- De Siahnara et Tarik, répondit son amie sans savoir d'où elle sortait ces noms.

Elle ne savais pas qui ils étaient, comment elle les connaissaient -eux et leur nom- pourquoi elle devait les retrouver. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle était sûre de devoir faire ça. Un peu vague, comme savoir. Elle se leva et serra les poings. Elle devait les retrouver coûte que coûte. Elle allait les retrouver. Elle en était sûre.

Elle devait les revoir.

Au moins une deuxième fois dans sa vie leur parler.

Les retrouver avant qu'il ne soit trop tard.

Avant que le Fil ne se brise pour de bon.

Chapitre VIII[]

13 ans - La vie sourie à ceux qui savent prendre des risques... ou pas.[]

Ylma marchait déjà depuis plusieurs mois. Fitz avait insister pour l'accompagner mais elle avait décliné sa présence ; ce voyage elle devait le faire toute seule, c'était sûr et certain.

Ses pieds la brûlaient, malgré le froid qui la piquait comme mille petites aiguilles s'insinuant sous sa peau, comme pour faire verser de son sang sur le sol gelé. Mais ce n'étais pourtant pas du sang qui se déposait sur la glace en ce moment, c'était de petites perles d'eau salée qui naissaient à ses yeux, dévalaient la pente de ses joues et atterrissaient sans un bruit par terre.

Chaque jours elle criait en silence, souffrant de la solitude et la folie que cela impliquait, souffrait du temps, du temps qui passait comme de la météo. Elle avait beau courir cela la ralentissait plus qu'autre chose. Et au final, elle prenait du retard et même si elle courait jour et nuit sans jamais s'arrêter, son coeur menaçait de lâcher et elle était obligée de reprendre son souffle, observant les mois, les semaines, les jours, les heures, les minutes, les secondes la rattraper et la dépasser. Et elle pleurait.

Mais au bout d'un moment elle repensait à Siahnara et Tarik qui devaient l'attendre quelque part, et elle retrouvait la force pour poursuivre sa route. Alors elle se remettait en marche, elle marchait elle courait et même quand elle n'avais plus de force elle rampait ; peut importe comment elle avançait, elle avançait. Et c'était cela le principal.

Ylma soupira et pleura en silence.

Elle sentait qu'elle était proche de son ultime but, proche de ces étranges personnes, proche de son propre Fil qui s'éloignait lui aussi de plus en plus.

Et pour la première fois depuis des mois, elle esquissa un sourire.

Chapitre IX[]

14 ans - Je vous hais autant que je vous aimes.[]

Presque un an.

Voilà le temps qu'Ylma mit pour retrouver Siahnara et Tarik.

Presque un an de souffrance et de désespoir, presque un an de rêves brisés et de liberté envolée.

A la fin de ces presques un an, alors qu'elle n'y croyait plus, alors qu'elle était en train de pleurer ce qui lui restait de larmes, affalée sur le sol de glace, la jeune Elfe vit une fille se pencher vers elle, intriguée.

- Bonjour ? Comment est-ce que tu t'appelles ? Lui demanda-t-elle.

- Sianhara...

- Ylma ! Hurla Sianhara. Ylma c'est toi !

Il y avait maintenant deux filles qui pleuraient, assises l'une contre l'autre sur le sol.

Et un garçon qui s'approchait. En voyant les deux Elfes, il recula, comme frappé par la foudre.

- Je vous ai cherché si longtemps... souffla-t-il, assez fort pour qu'elles puissent l'entendre.

Ylma se retourna vers Tarik, et une dernière larme roula sur sa joue. Mais ce n'était pas une larme de tristesse ou de colère, c'était une larme de joie.

Joie de les avoir enfin retrouvés.

Joie de ne plus être seule.

Joie de revoir enfin son Fil.

Car il était la, juste devant elle. Si elle tendait le bras elle pouvait le caresser, suivre son cours qui s'étendait jusqu'à l'horizon, et qui filait derrière elle, comme surgit de l'aube.

L'aube.

Un fin voile rose translucide, comme si le monde venait de naître. Et c'était peut-être le cas.

- Je crois que nous avons quelque chose à terminer. Déclara Ylma.

Elle se releva.

- Attend, fit Tarik. Moi j'ai une chose a régler avant.

- Quoi donc ? S'enquit son amie.

Le jeune Elfe lui mit une baffe avant de la prendre dans ses bras. Il fit la même chose pour Sianhara.

- Je vous aimes mais je vous hais, dit-il.

Ylma sourit.

Son sourire était comme un rayon de soleil réussissant à transpercer le rideau de brume qui s'était installé devant eux.

C'était un franc sourire.

Un beau sourire.

- Suivons le Fil.

Chapitre X[]

14 ans - Où vas-tu m'emmener ?[]

- Tu le vois toujours ?

Ylma, Tarik et Sianhara suivaient leur Fil depuis quelques jours. Et étonnamment, ils allaient tous au même endroit.

Peut-Être le destin voulait-il réunir ces trois étranges personnages, si étrangers et pourtant si familier.

C'était comme s'ils se connaissaient depuis leur naissance (c'était sûrement cela, d'ailleurs...). Ils ne se parlaient pas beaucoup ; ils se comprenaient.

- Oui Tarik, je le vois, le rassura Ylma.

Cette dernière pinçait entre deux doigts son Fil pour être sure de ne pas le perdre. Même la nuit, quand elle dormait, son inconscient lui faisait tendre la main pour prendre son Fil.

Car le Destin le savais, en ce moment ce Fil était fragile et manquait de se briser à la moindre brusquerie.

- Ma vie va donc se résumer à suivre un Fil... grommela Sianhara. Je ne... AAAH !!

L'Elfe tomba à genoux par terre, se tenant la tête entre les mains. Elle versa quelques larmes, et parla en... Humain. En français. Elle parlait au vide, au vent, au soleil, elle parlait comme si elle s'excusait d'être née, d'être ici en ce moment même.

Comme si elle s'excusait d'avoir tué quelqu'un.

D'avoir brisé un rêve.

Fragmenté un espoir.

- Elle... ça recommence. Dit Tarik.

- Hallucinations ? Demanda Ylma.

Son ami opina du chef en s'accrouppissant pour être à la hauteur de Siahnara. Celle-ci hurlait maintenant dans une langue inconnue, caressait le vide et pleurait.

Mais ses larmes, au lieu de toucher le sol, se posait dans le vide et disparaissait. Comme si un Eclipseur se tenait, invisible, juste devant elle.

Ou alors Ylma devenait folle elle aussi.

Peut-être bien que oui.

- Mon dieu... mais ou est-ce que tu m'emmenes ?! Hurla la jeune Elfe à son Fil.

Pour seule reponse, il trembla légèrement et se tendit. Il lui montrait le chemin, mais il était encore long.

Le chemin de sa vie durait encore quatre ans.

Avant qu'elle ne meure. Avant qu'elle ne se reveilles dans la peau d'une autre, sans aucuns souvenirs.

Avant que le Fil ne se brise.

A moins que ce soit elle qui le coupe...

Chapitre XI[]

15 ans - Je crois que moi aussi.[]

- Je t'aime Ylma.

Trois petits mots.

Formulés dans la bouche de n'importe qui d'autre que Tarik, ces mots n'auraient absolument aucun sens. Ce serait des paroles tout à fait insensées, des paroles que la jeune fille ne prendrait pas en compte, ignorerait.

Mais là... ces paroles avaient un sens, fusaient vers le coeur d'Ylma pour le percer. Des papillons s'agitèrent dans son ventre, un voile rosé s'installa sur ses joues, son coeur battit plus vite et plus fort.

Trois petits mots.

Elle regarda Tarik, sa peau bronzée, ses cheveux noirs de jais savamment décoiffés, et ses yeux bleus qui brillaient au soleil comme deux saphirs. Son sourire éclatant qui aveuglait la jeune Elfe.

Elle lui faisait pleinement confiance, il était si gentil, si protecteur. Même si son Fil à lui aussi était fragile. Prêt à se scinder en deux au moindre petit souffle de vent, la moindre cendre se posant dessus.

Ylma aurait pu regarder Tarik toute sa vie. Alors que dans sa tête elle perdait toute notion du temps, pensant que cela faisait des heures et des heures que le jeune homme s'était déclaré, en réalité ce ne fût que quelques secondes plus tard lorsqu'elle lui répondit par cinq mots.

Cinq mots inoffensifs.

Et pourtant, réunis ensemble, ils sont si puissants, si forts. Si fragile à la fois. Doux comme du velours, fins comme de la soie, frais comme une brise d'été, un rire d'enfant.

Beau comme eux.

- Je crois que moi aussi.

Voilà c'était dit.

C'était enfin sortit.

Pour leur plus grand bonheur.

Alors que deux coeurs, deux Destins, deux vies, deux âmes, deux Fils étaient enfin unis, il restait pourtant une étoile à part.

Une petite étoile aussi brillante qu'une larme.

Chapitre XII[]

15 ans - Ce n'est pas la réalité.[]

Les trois Elfes marchaient depuis un petit peu plus d’un an maintenant.

Sans jamais être fatigués. Sans jamais être pressés, sans jamais réussir à être prêt à découvrir le bout.

Ils le savaient, qu’à un moment donné, le Fil s’arrêterait et retomberait par terre. Ils le savaient que se serait alors la fin, le bout de leur vie, de leur existence. Ils le savaient qu’ils apprendraient tout à ce moment, pourquoi ils vivaient, respiraient, marchaient.

Ils le savaient qu’ils mourraient.

C’était plutôt simple : plus de Fil, plus de vie. Ça avait au moins le mérite d’être clair. Un peu trop clair, même, aux yeux des trois Elfes.

- Siahnara va bien ? Demanda Ylma.

- Elle se calme lentement, lui apprit Tarik.

La jeune Elfe avait de nouveaux des hallucinations.

Ça lui arrivait comme ça, souvent le soir, parfois la journée ou même la nuit, quelques fois.

Elle criait, s’effondrait sur le sol et parlait dans toutes les langues, sauf en Elfe. Elle parlait, vivait des choses, souvent horribles. Parfois elle se battait dans le vent, parfois elle croyait voir quelqu’un mourir sous ses yeux.

Pour elle, la scène devait être très claire, pourtant Ylma et Tarik ne voyaient jamais rien, eux.

Mais l’incident arriva un soir, comme ça, sans prévenir.

Les incidents aiment arriver par surprise.

Siahnara avait eu une nouvelle hallucination, Ylma avait demandé de ses nouvelles.

- Eh, Tarik ! Lança la jeune fille. Regarde !

Son (petit) ami suivit son regard et manqua de s’étouffer.

Quelqu’un les observaient.

Quelqu’un les observaient.

Quelqu’un.

Les.

Observaient.

En soi ce n’était si grave, ni dangereux.

Une seule personne qui avait l’air très jeune (pas plus de huit ou neuf ans) face à trois Elfes bien plus vieux, armés et talentueux.

Le combat – s’il avait lieu – ne serait pas très égal.

Non, ce qui était bizarre, c’était le fait que quelqu’un les observent.

À part Ylma, Siahnara et Tarik, il n’y avait absolument personne là où ils étaient .

- Qui es-tu ? Demanda Ylma.

Le garçon – car s’en était un – ne répondit pas. Il ne bougea pas. C’était à se demander s’il respirait, s’il était vivant.

Siahnara, qui était revenue à elle, arriva.

- C’est lui ! Hurla-t-elle en pointant du doigt le garçon.

Le simple fait de le voir la replongea dans son monde d’illusions.

- Sia, je t’en supplie… reviens… souffla Tarik. Dis-nous qui c’est.

- Eile… c’est Eile ! Je suis désolée, oh, si désolée Eile, pardon, je n’aurais pas dû…

Le garçon esquissa un sourire et disparu dans un brouillard blanc-gris.

Les dernières volutes de fumée s’envolèrent dans le ciel et Siahnara reprit ses esprits.

- Qui est Eile ? Demanda Tarik.

- Je… je le vois partout. Dans toutes mes hallucinations. Je ne sais rien de lui à part le fait qu’il s’appelle Eile. Je ne sais même pas s’il existe.

Ylma sortit de ses pensées.

- Ce n’est pas la réalité, dit-elle simplement

Chapitre XIII[]

Le commencement[]

Avant de continuer notre histoire, mettons-nous au clair sur le passé, la vie de Siahnara et Tarik.

Siahnara :[]

Siahnara était née dans une famille de Conseillers : La Conseillère Liora et le Conseiller Bronte (ils s'étaient mariés avant de devenir Conseillers).

Oui oui, c'était bien dans cette famille etonnante, surprenante, bizarre qu'elle était née.

Elle ne ressemblait pas à ses parents. Pas du tout. A part ses yeux (qu'elle avait hérité d'eux deux, puisque c'était un mélange de leur bleus respectifs) on ne reconnaissait en elle rien ni de Liora ni de Bronte.

Le seul qui lui ressemblait était son frère. Petit, les cheveux roux, les mêmes yeux et le même sourire.

Siahnara vivait un peu à l'écart de sa famille, mais elle l'aimait quand même.

Surtout son frère.

Il s'appelait Elder.

Il était gentil, intelligent et courageux. Beau, en plus de ça. Bref le fils, frère, le garçon parfait.

Mais tout changea lorsqu'il eu huit ans, et Siahnara neuf.

Elder manifesta un talent de Pyrokinesiste.

Il fut envoyé à Exillium.

Sa sœur ne supportait pas son absence. Il était le seul qui l'écoutait, la comprenait, la raisonnait.

Car oui, elle avait déjà plus ou moins des hallucinations.

Cela faisait donc deux mois quElder était àExillium quand Siahnara s'enfuit DE chez elle pour aller le rejoindre. Comme elle n'avais pas encore de talent, elle se fit passer pour une Sans-Talent que le Conseil aurait envoyé à Exillium car elle aurait ramené un humain fan les Cites Perdues.

Sa ruse fonctionna, elle devint une ibdocile.

Quatre mois.

Ce fut le temps qu'elle resta à Exillium, cachée sous son masque.

Au bout de ces quatre mois, Siahnara alla retrouver son frère, la nuit. Lui Révéla son identité. Il piqua une crise, laissant déferler son talent, puissance phénoménale et surtout phenomenalement incontrôlée, sur l'école, la noyant dans les flammes.

Tous les indociles survecurent a cet incident.

Tous sauf un.

Elder.

Mort a huit ans et sept mois.

Triste vie.

Il eu droit à son Errant, un arbre à l'écorce pale et fragile comme sa peau, aux feuilles rousses comme ses cheveux et aux fleurs du meme bleus que des yeux.

C'était un arbre éclatant, rayonnant comme son sourire.

Après cet incident, Siahnara resta un an à Exillium. Jusqu'à ce que son talent d'Hypnose ne se manifeste. Les professeurs la relacherent.

La première chose qu'elle fit fut d'aller voir le Errant de son frère.

Elle lui parla.

Longtemps.

Si longtemps qu'elle s'endormit contre l'arbre.

A son réveil elle etait dans une clairière, loin du bois des Errants. Elle comprit bien plus tard que les racines de l'arbre de son frère l'avaient transportées ici pour qu'elle accomplisse son Destin.

Elle vécut plusieurs années seule, manquant a chaque hallucination d'y laisser sa vie, maintenant qu'Elder n'était plus la pour la faire revenir a elle.

Un jour elle était en plein delire, voyant une personne au sourire tordu s'approcher dangereusement de son Fil, ciseaux à la main. Elle hurlait, pleurait.

Ce qui la sauva fut un garçonà la peau bronzée et au même sourire que son frère.

Tarik.

Il la sortit de son hallucination et ils restèrent un bon bout de temps ensemble.

Depuis l'arrivée de Tarik dans sa vie, Siahnara voyait une jeune fille aux cheveux blancs et aux yeux violets partout.

Dans ses rêves, dans ses hallucinations, parfois meme quandelle avait toute sa tête.

tête l'avais appelée Ylma.

Un jour elle réussit a lui parler.

Ylma lui dit l'importance du Fil, l'importance de l'âme et de la vie, mais aussi la beauté de la mort.

Siahnara lui apprit la liberté, la puissance de la solitude et la folie des rêves.

Ce fut la discussion la plus étrange étrange de sa vie. La plus belle, aussi.

Mais après sa discussion, un éclair dechira le ciel, une brèche s'ouvrit.

Et Tarik disparut.

Aspiré par le ciel.

Tarik :[]

Tarik lui venait d'une famille beaucoup moins importante.

En fait sa famille était carrément mal vue par tout le monde.

Sa mère était une humaine, son père un sans-talent. Et il avait un frère jumeau.

C'était le summum de la bizarrerie.

Il vivait, lui, Tarik, seul avec son père dans les Cites Perdues, tandis que son jumeau et sa mère étaient restés dans les Cites Interdites.

Comme la décision avait été prise alors qu'il etait bébé,il ne se souvenait ni de sa mère ni de son frère.

Son père lui parlait beaucoup d'eux, mais un jour il lui conseilla de les oublier.

Il s'efforça de suivre le conseil de son père sans totalement y arriver.

Son talent se manifesta vers ses dix ans.

Cela mis un peu le désordre dans les Cités Perdues. Personne, absolument personne, ne se serait attendu à ce que lui, Tarik, fils de mère humaine et père Sans-Talent au frère jumeau, puisse avoir un talent.

Et un talent puissant, en plus de ça.

Deux talents puissants.

Tarik avait toujours été des deux côtés.

Et bon et méchant, ni l'un ni l'autre.

Et Elfe et Humain, les deux.

Flasheur et Ténébreux.

Les choses commencèrent à se compliquer davantage lorsque son père fut envoyé a Exil.

Il avait alors treize ans.

Il ne su jamais pourquoi le Conseil l'avait envoyé la bas.

Le jeune homme était désormais orphelin. Le Conseil ne lui proposa même pas d'aller rejoindre sa mère et son frère chez les Humains, c'était interdit, point.

Mais cela ne le dérangea la plus que ça. On lui proposa une famille d'accueil (Grady et Edaline, par exemple, qui avaient perdu leur fille, Jolie.) Mais ils refusa.

Il savait qu'il pouvait se débrouiller seul. Il le fallait.

Il fit donc ses bagages et parti dans la nuit, jetant son pendentif de sécurité, ainsi que son nexus et ses cristaux de saut. Il n'en aurait pas besoin.

Il partit donc la nuit de ses quatorze ans, arriva dans une clairière.

Sauva Siahnara.

Parla aussi avec Ylma puisqu'il la voyait.

Puis il disparut.

Lui même ne sais pas ce qu'il lui est arrivé.

Chapitre XIV[]

16 ans - Juste un petit air[]

Ylma se réveilla en sursaut dans la nuit. Quelque chose tournait en rond dans sa tête.

Juste un petit air.

Je ne leur ressemble pas, je ne suis pas vraiment là.

Leurs étoiles ne sont pas les mêmes que les miennes,

Dans cette vie infernale,

Qui ne tient qu'à un Fil,

Où est réellement ma place ?

Est-elle au centre du monde

Ou bien du côté de l'ombre ?

Suis-je donc si transparente que ça ?

Tourne, tourne, tournera, le monde continue de tourner,

Sans me remarquer,

Et mon Fil, si fragile,

Commence doucement à se briser.

Juste un petit air.

Qui voulait tout dire, le Fil confirmait ces propos en vibrant, se brisant presque.

Ylma soupira, et ferma les yeux. Des larmes commencèrent à rouler sur ses joues et elle rouvrit les yeux, pour voir les étoiles.

Pour voir ses étoiles.

Son Fil.

Tarik.

Siahnara.

Ses étoiles.

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